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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 18:31

           Manifestez contre la grisaille et la morosité de l'hiver avec des chapeaux originaux, élégants, faciles à porter, dans des matières de qualité!

Venez nombreux à cette première expo-vente de Catherine Chapeaute pour choisir des chapeaux qui vous feront traverser en beauté la froide saison.

Pensez aussi au printemps, aux mariages et autres festivités, vous verrez des modèles à faire réaliser sur mesure. Vous pourrez compter sur les conseils d'une modiste perso à prix modiques!

  


            Cerise sur le gâteau, plumet sur le chapeau, le 25 novembre, en l'honneur de la sainte Catherine, vous bénéficiez de 10% de remise!
 

             En attendant l’événement, je profiterai de chaque article pour montrer les modèles qui seront exposés et en vente. Aujourd'hui, c'est le tour du Trilby, ce chapeau tendance, très sport-chic, idéal pour habiller une tenue cool avec classe. On le voit partout mais ceux créés par Catherine Chapeaute sont des pièces uniques, en cuir ou en flanelle de laine de haute qualité, tous doublés de soie, de liberty, de jean, etc.

 

 DSCN3095.JPG   DSCN3102.JPG                                   

 

 

 DSCN3096.JPG   DSCN3144.JPG

                                            Prix du modèle Trilby : 95 euros en cuir; 59 euros en flanelle de laine.

Retrouvez l’histoire du Trilby mardi dans L’indispensable culture de l’accessoire…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 12:19

chapeaux 1930chapeaux 1930chapeaux 1930        La modiste       chapeaux 1930chapeaux 1930chapeaux 1930

          Après avoir évoqué la semaine dernière le métier de modiste, les différents sens du mot, sa première représentante en la personne de Rose Bertin, je sollicite vos lumières avec une charade, une de ces charades en vers écrites par le grand-père Prosper ... A celle qui trouve la réponse,  j'offre un chapeau de ma collection Hiver, qu'entre parenthèses je suis en ce moment en train de préparer. Dans mon prochain article, je vous enverrai l'invitation à l'expo-vente que je prépare pour la Sainte Catherine. Il y aura des chapeaux pour l'hiver, pièces uniques mais faciles à porter; vous pourrez aussi y voir des modèles de chapeaux à commander pour vos festivités et cérémonies du printemps et de l'été, des plus sages aux plus extravagants. Je n'ai pas oublié la très jeune classe: vous pourrez trouver béguins et chapkas pour les premiers âges, dans des matières et des prix très doux...

 

On trouve mon premier d'abord chez la modiste,

En velours, en satin, en coton, en batiste;

Et puis avec le temps devenu mon dernier,

Tout sale, on le voit pendu au croc du chiffonnier.

Pour accorder huguenots, catholiques,

De mon entier la France attendait un grand bien.
Cet effort ne produisit rien

Que plaidoyers ardus et plus ou moins logiques:

Après avoir âprement disputé,

Chacun de son credo revint plus entêté.

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 16:03

Vous avez dit "modiste"?

 

                Le mot a deux sens. Il apparaît dans la langue au XVIIème avec un sens qu'on n'utilise plus guère, désignant une " personne qui aime suivre la mode". Il évolue pour qualifier une "commerçante de vêtements féminins". Aujourd'hui le travail du ou de la modiste  se consacre essentiellement à la création de chapeaux, bibis, ou autres couvre-chefs parfois appelés "bijoux de tête"!

                Peut-être est-ce Rose Bertin, illustre modiste qui devint ministre des modes de Marie-Antoinette, qui permit ce glissement de sens.

Rose Bertin, modiste de la reine

En effet cette apprentie couturière, originaire d'Abbeville, monte à la capitale à l'âge de 16 ans, s'établit comme "marchande de modes", profession alors inconnue, et ouvre son magasin "Au Grand Mogol" rue Saint-Honoré. Là, elle fait fureur, inventant des coupes nouvelles, transformant un corsage avec un ruban, faisant bouillonner le pan d'une jupe, enjolivant un bonnet. La duchesse de Chartres la présente à Marie-Antoinette en 1774. A partir de là, elle devient la "styliste" de la Reine, la rencontrant deux fois par semaine. La mode est aux chapeaux, d'autant que la marchande de modes propose plumes, turbans, aigrettes, perles, chapels de roses, chiffons de gaze ... Ainsi en 1775 on voit la reine porter un nouveau couvre-chef, la "baigneuse à la reine", large bonnet de batiste, et atteignant parfois des hauteurs démesurées, décliné par les coquettes en de multiples variantes: "à la laitière", "à la religieuse", "à la créole", "à la sultane". On voit aussi apparâitre la "charlotte", bonnet  constitué d'une large cloche de mouseline ceinturée d'un ruban. Quand le bonnet prend la forme d'une capuche rigide, on l'appelle "le bonnet-calèche"; quand ce dernier est ceinturé sous le menton par un grand fichu, c'est le "bonnet à la marmotte". La capeline à larges bords fait aussi son apparition; sa calotte peut être entourée d'une écharpe, lambrequinée de perles, empanachée de plumes et se décliner en variantes infinies: à la jacquet, à la Tarare (d'après une pièce de Beaumarchais),  à la Montgolfier, en globe de Paphos, à la chérubin, etc. Il y a aussi les "extravagants": de grands chapeaux de paille ornés de rubans ou de plumes. Rose Bertin crée ainsi un magnifique chapeau à la Marlborough, piqué d'un bouquet de plumes d'autruche! Pour finir, les "poufs aux sentiments" dont la mode fut lancée en 1774 par la duchesse de Chartres sont sources de fascinantes créations. L'idée est de réunir sur sa tête des objets représentant ce qu'on aime le plus dans la vie, ou encore ce qui se passe dans l'actualité. marie-antoinette-ship.jpg

             Ainsi "la Belle Poule" exhibe une frégate avec toute sa mâture, en hommage à la victoire navale française remportée en 1778 dans la guerre d'Indépendance des Etats-Unis. Je terminerai en citant d'autres poufs non moins délirants: la Comète, l'Insurgent (interdit car il contenait un serpent si ien imité qu'il effrayaait les dames!), la mappemonde, le Parterre galant, l'Oreille d'épagneul, le Marronnier d'Inde, la Poule mouillée ...

                  Les femmes ne manquaient pas d'audace !

 

 

 

           A mardi prochain! Toujours pour parler de modistes!

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 12:22

chapeaux-1930.jpgchapeaux-1930.jpg                Chapelier ou modiste?            chapeaux-1930.jpgchapeaux-1930.jpg

              L'art du chapelier repose sur une spécificité de technologie et un nombre important de phases de fabrication, faisant appel à des compétences particulières. Nous ne citerons que les principales. Le cycle complet de production nécessite, encore aujourd'hui, de 9 à 12 jours. Aujourd’hui nous allons voir les différentes étapes de la fabrication d’un chapeau de feutre.

                Qu’est ce que le feutre ? Ce sont des brins de laine foulés, c’est-à-dire entremêlés et agglomérés entre eux par leurs aspérités au point de constituer un tissu. Les poils d'animaux ne possèdent pas naturellement cette propriété feutrante, sauf le poil de chameau (origine asiatique du feutre). Pour les autres types de poils, cette propriété doit être développée : on imprègne les peaux préalablement débarrassées des poils grossiers d'une solution de nitrate de mercure, le " secret ". Le secrétage effectué, le poil est coupé et peut être travaillé.
Les feutres varient de poids selon leur qualité. Les feutres poils fabriqués à partir des poils d'animaux (lièvres, lapins domestiques ou de garenne) sont plus légers et de meilleure qualité que les feutres mixtes, confectionnés à l'aide de poils et de brins de laine. Ces derniers ont un aspect plus brillant et est plus souple que le feutre de laine. On trouve le mérinos (aspect rêche par rapport au feutre poil), la mélusine (feutre duveteux), la feutrine, le taupé (aspect du velours).
                  Au milieu du XIXe siècle, les premières bastisseuses mécaniques ont fait leur apparition : les poils aspirés se fixent à la surface d'une cloche métallique percée de trous et recouverte d'une toile mouillée. Le souffle d'un aspirateur y retient solidement les poils qui sont alors arrosés d'eau chaude et ainsi collés les uns aux autres par la force centrifuge. La forme obtenue est ensuite raffermie ; on lui ôte tous les poils s'effilochant à l'extérieur. On répète plusieurs fois cette opération jusqu'à l'obtention du véritable feutre, bien peigné, lustré, prêt pour les stades successifs de teinture et de finissage. Après le bastissage c’est le foulage : pendant environ 6 heures, les cônes subissent des passages renouvelés, entre des rouleaux arrosés d'eau bouillante acidulée. Les cloches se feutrent définitivement et atteignent environ 30 à 40 cm. Elles deviennent alors résistantes et imperméables. Le foulage  se charge de donner à la cloche ébauchée la consistance du feutre véritable, tissu homogène, résistant, élastique à la chaleur et inextensible à froid. Ces deux opérations transforment une masse de poils donnée ou "capade", en un tissu de feutre ayant la forme d'une cloche. Pendant des siècles la réalisation en était entièrement manuelle.
               L'opération de teinture du feutre peut, suivant le cas, s'effectuer aux différents stades de la fabrication, par ébullition dans un bain de couleur et ce, avec des produits chimiques et des méthodes permettant une pénétration parfaite de la couleur dans le poil, dans toute la tranche du feutre.

 Les cloches de feutre teintes sont poncées au papier fin de silex si l'on désire un chapeau uni ras on bien conservées avec des poils mi-longs, si l'on désire un taupé. Elles sont prêtes à être façonnées par le chapelier.
Le feutre imprégné de vapeur est placé sur une forme en bois dont on le force à épouser les contours. Ces formes en bois ont été faites par un formier
, qui sculpte des blocs de tilleul en différentes formes.  Pour faire les bords, le chapelier tient l'étoffe sur le bas de la forme avec un lien solide et relève, en l'étirant, le feutre situé au-dessous de cette ficelle. Cette opération est appelée le " dressage " du chapeau. Dans la plupart des fabriques elle est effectuée de manière rapide par des dresseuses mécaniques (les chapeaux de paille aussi).
               La "mise entournure" se charge de donner au chapeau sa forme définitive. Le tournurier repasse le chapeau placé sur une forme en bois avec des fers chauds et une pattemouille. De multiples façons assurent ensuite le fini - nouveau ponçage, rasage pour obtenir un feutre velours... - avant la pose du galon dans l'atelier de garnissage. Le garnissage consiste en la pose des bordures, cuirs et galons décoratifs.

                  La prise de mesure fut révolutionnée en 1843, jusque-là les chapeaux étaient fabriqués sur des formes standard qui s'adaptaient mal à la diversité des formes de crânes. Deux chapeliers français, M. Allié et M. Maillard firent breveter un outil : le conformateur qui permettait de relever la conformation précise de la tête.

                                                La semaine prochaine nous parlerons des modistes !

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 19:16

DSCN3090.JPG         Chaque semaine, je découvre de nouvelles adresses de fournisseurs pour le cuir, les lainages, le feutre, les plumes. Et quand sur mon chemin je trouve une brocante, j'ai l'oeil affûté pour dénicher boucles de ceinture, broches, épingles à chapeaux ou encore outils de chapelier, boites à chapeaux, etc.

"Avez-vous des broches ? Pas trop cher et qui fassent de l'effet; c'est pour mettre sur des chapeaux.

-Ah! Vous êtes modiste?

-Eh! ben , euh! ...enfin oui ,si on veut, oui je commence ...

         J'adore les brocantes où les objets vous parlent avec poésie de temps plus anciens et vous livrent, en vrac, l'inattendu. Ainsi j'ai mis dans mon escarcelle un spectaculaire peigne en écaille de tortue, des années folles, que j'imagine déjà fixé sur un bandeau de sisal! Et  aussi des belles boucles de ceinture en bakélite, jais ou galalithe pour orner des feutres.

 

Saviez-vous que les beaux bijoux art déco étaient souvent faits en galalithe,

c'est-à-dire avec du lait?

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 09:37

goura-de-victoria.jpgY a du goura dans l’air !

J’ai vu le nom du goura de Victoria pour la première fois à l’exposition  « Voyage dans ma tête » organisée par Antoine de Galbert à la Maison rouge. Les plumes de cet oiseau ornaient en effet une coiffe, immettable certes mais rendue spectaculaire par son toupet. Ma curiosité fut stimulée quand je revis ces mêmes plumes dans une mercerie qui les avait rachetées à un chapelier.

Cet oiseau, aujourd’hui protégé n’est pas à la hauteur de son plumage, ce n’est qu’un gros pigeon, de la taille d’une dinde ! Il faut quand même aller en Nouvelle-Guinée ou en Indonésie pour espérer voir ce columbidé en voie de disparition et donc protégé. Il parait que cet oiseau émet des mugissements sourds et que son chant nuptial se traduit par un « boom-pa » retentissant !
Mais sa grande huppe érectile lui donne tout son panache. D’ailleurs les plume, provenant du sommet du crâne de l’oiseau, sont vendues avec le bec et parfois un bout du scalp  ! Il n’empêche que ce bouquet de petits éventails bleutés, aux extrémités marquées de blanc, est d’une délicatesse saisissante. C’est juste ravissant et ça métamorphoserait n’importe quel chapeau ! A lire mes derniers articles, vous devez me trouver obsédée de la plume ! C’est vrai ! D’ailleurs je vais pousser la porte d’un plumassier que j’ai repéré à Montmartre pour me constituer un stock de huppes et surtout vous parler de ce métier dans un prochain rendez-vous de L’indispensable culture de l’accessoire

 A mardi prochain !

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 18:27

                  DSCN3044Qu'est-ce que ce titre? On dirait un de ces jeux de diction que les enfants s'amusent à dire le plus vite possible sans se tromper;ou encore un de ces exemples qui illustrent la règle de l'accord des adjectifs de couleur. "Prune sans s car c'est un adjectif dérivé d'un nom"! Non, rien de tout cela; c'est le cahier des charges de ma dernière commande de la saison estivale 2010: pour un mariage le 25 septembre, les pieds dans l'eau près d'Arcachon, Ségolène cherchait un chapeau pour aller avec sa robe en soie prune, aux subtils motifs cachemire, complétée en cas de fraîcheur, d'un boléro en cygnon gris perle. Magie du bord de mer qui autorise à faire fi des saions et à se replonger dans les couleurs vives et les matières légères de l'été ...

               Ainsi un bandeau de buntal prune, orné d'un riche toupet de plumes de coq prune et perle est venu donner la touche finale à cette élégante tenue, éblouissante et glamour comme celles que portaient les femmes au temps de Gatsby le magnifique. Soyons fous!        

                J'aime donner un nom à chacun de mes chapeaux et pour Ségolène,  ce n'est rieplumes prune 1n moins que   ...     Royal Plum!

 

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 22:27

          Rendez-vous allégé cette semaine, puisque samedi avec "Voyage dans ma tête" vous avez pu mesurer l'intérêt de la culture de l'accessoire. Pour être fidèle au rendez-vous, je cite Balzac qui dans les Illusions perdues écrit:

 

"Mettez le chapeau un peu en arrière, vous avez l'air sournois, de côté l'air devient cavalier; les femmes comme il faut posent leur chapeau comme elles veulent et ont toujours bon air."

 

J'espère que vous êtes convaincue de ne plus jamais sortir sans chapeau. Balzac était un homme à femmes et visiblement de femmes à chapeaux... Mais il n'y a pas que les femmes qui ont bon air en portant des chapeaux!

 

 

 

augustin.jpg

 

augustin-2.jpg

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 19:23

               Connu davantage pour ses collections d'art brut ou d'art contemporain, Antoine de Galbert, directeur de La Maison rouge à Paris, a constitué depuis une quinzaine d'années une collection de plus de quatre cent cinquante coiffes, venues des quatre coins du monde. L'exposition regroupe ces sompteux couvre-chefs dans des vitrines ayant chacune pour but de nous faire appréhender les différentes fonctions des parures de tête: on est invité à un véritable voyage poétique dans et sur la tête. "Instruments au service du sacré, du pouvoir ou d'identification sociale, ces "bibis des antipodes" flirtent avec les marges du surnaturel et clament la fragilité de l'éphémère" .

voyage-dans-ma-tete.jpg

          Une vitrine montre des coiffes ornées de cheveux, de carapaces de pangolin, de peaux de singe, de poils d'éléphants, de boutons, de fibres végétales, de graines de maseza ou encore de griffes de félin: c'est que l'homme ainsi chapeauté cherchait à mimer le monde animal pour s'en approprier les vertus, rivalisant ainsi, le temps d'un rituel, avec la majesté des fauves ou l'élégance immatérielle des oiseaux. Une autre vitrine montre des coiffes sublimées par des plumes: c'est que, d'après les Indiens d'Amazonie, pour être un vrai homme, il faut se parer des plumes d'oiseaux. La plume, instrument chamanique par excellence, est le véhicule des esprits et des rêves. Ailleurs sont regroupées des coiffes féminines, parures entre vêtement et coiffure, talisman et  bijou. La femme se chapeaute bien sûr pour séduire, pour rehausser la beauté de son visage mais aussi pour exprimer le prestige et le rang de son père ou de son mari, et encore pour écarter les mauvais génies. Ces coiffes frappent par l'éclectisme des matériaux (cuir, métal, tissu, perles, pierres aux vertus prophylactiques)  et des formes (diadèmes, couronnes, bandeaux, tiares, calottes, voiles). Une très belle vitrine montre "l'insoutenable légèreté des extravagantes": des coiffes disproportionnées et architecturales arborent des élytres ou des têtes de scarabées, des dents de chien, ou encore de fragiles toiles d'araignée. Rien n'est trop beau pour parader lors des rites d'initiation... L'exposition montre bien que toutes ces coiffes transcendent leur simple fonction de couvre-chef pour "tisser des passerelles avec les forces invisibles et le monde  des esprits. On voit  des tiares de prêtres bouddhistes, des chapeaux de féticheurs vaudou, des bandeaux de chamanes amérindiens ornées de piquants de porc-épic ou de têtes de mort, comme pour conjurer le vertige et l'angoisse de l'homme face aux mystères de l'au-delà.

           Par leur extravagante inventivité combinée avec des formes épurées ou d'insolites combinaisons de matériaux, ces coiffes ethniques sont sources d'inspiration pour des chapeaux.

           Mon carnet est rempli de croquis et ma tête voyage; cela donnera peut-être un jour naissance à des chapeaux inattendus.

 

   

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 19:31

       Hier c'était le premier jour de l'automne mais il faisait beau et chaud. Nouvelle saison, nouvelles inspirations. Finis les vaporeux bandeaux de sisal ou de sinamay, mais  plumes et buntal peuvent encore agrémenter le feutre et pourquoi pas le cuir ...

      Je vous présente le premier né de ma ligne cuir. Il est né à partir d'une commande, pour compléter une tenue chic et vintage, composée d'une robe marine de lainage fin, à la fois classique et originale avec un gros noeud devant, d'un sac en crocodile camel et d' escarpins assortis à hauts talons.

 

 

robe-marine-genevieve.JPG

 

     Tout naturellement, je fabrique un noeud en cuir camel façon croco et c'est parti, le reste suit: un large bandeau de cuir marine à godrons, à la fois souple et structuré, pour le tour de tête et pour le fond du chapeau, du sisal ajouré marine. Le contraste entre les deux matières reflète la mi-saison: c'est l'automne mais les jours sont encore beaux.

     

genevieve-2.jpggenevieve-1.jpg

 

          Merci Geneviève de cette tenue que tu as toi même combinée avec élégance  et audace et qui m'a donné l'idée de nouvelles associations de matières. Merci aussi de ta confiance.

 

 

 

genevieve-3.jpg

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