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Rendez-vous 2: Catherine Chapeaute vous présente la Red Hat Society

      Voilà un concept étonnant, qui nous vient tout droit des Etats-Unis! Qui connaît ce réseau qui recensait, en juillet 2010,  50 000 femmes à travers le monde? C'est le plus grand réseau de femmes du monde! Le créneau? Des femmes qui approchent la cinquantaine ou l'ont dépassée!

Il s'agit d'une association créée en 1998 à l'initiative d'une artiste, Sue Ellen Cooper.  En 1997, elle avait offert à une des ses amies, pour ses 55 ans, un chapeau rouge avec un poème de Jenny Joseph intitulé "Avertissement" et dont les premiers vers disaient:

                  "Quand l'âge viendra, je porterai du violet

                   Et d'un chapeau rouge j'oserai m'affubler..."

     Le réseau est structuré en sections locales, appelées "chapters" (ou chapitres); chaque chapitre est dirigé par une Reine. Les membres s'appellent les "Red Hatters", intraduisible...

Ce n'est qu'à cinquante ans révolus que les membres peuvent arborer chapeau rouge et tenue violette. Avant la cinquantaine, il faudra patienter avec un chapeau rose et une tenue lavande!

                                                                             Chaque membre paie une cotisation annuelle de 39 dollars à l'association,  pas caritative pour un sou mais uniquement destinée à souder des liens amicaux entre femmes. Pas étonnant que les séries canadiennes et américaines parlent de temps à autres de grand-mères "Red Hatters". Il y même un épisode des Simpsons, "The last of the Red Hat Mammas" qui les immortalise!

On n'oubliera pas de penser à toutes les "Red Hatters" du monde, le 25 avril, jour officiel de cette association.

On a toutes compris le message: ok pour un chapeau rouge mais pas avec une tenue violette, sinon tout le monde connaîtra votre âge!

 A mardi prochain pour le prochain rendez-vous de

L'indispensable culture de  l'accessoire"!

 Rendez-vous 1: Une page vocabulaire de Catherine Chapeaute

Le Chapeau en expressions ...

Chapeau bas ! ou Chapeau ! (utilisé dès 1694 d’après Alain Rey) exprime l’admiration

Tirer son chapeau à quelqu’un (dès 1585) exprime une marque de respect

Travailler du chapeau (dès 1935) signifie « déraisonner »

Sortir du chapeau de quelqu’un veut dire sortir de l’imagination de quelqu’un

Faire porter le chapeau  (dès 1928) veut dire « tenir quelqu’un pour responsable d’une faute » ; cette expression vient de l’idée de « coiffer quelqu’un » pour en médire (XVIIème siècle)

Manger son chapeau: se déjuger publiquement

En baver des ronds de chapeau: la première acception de cette expression a vieilli sans avoir disparu; elle signifie la stupéfaction ravie. Claude Duneton explique l'origine de cette expression: "parodier l'émerveillement d'un petit enfant qui bave de surprise, laissant couler de gros ronds de salive." L'acception courante signifie "souffrir beaucoup, soumis à une rude épreuve physique ou morale. Le glissement de sens vient du verbe "baver" qui exprime de plus en plus couramment la douleur. Pierre Perret utilise cette expression dans sa chanson Gourrance:

"Et je siffle en vain ce refrain

L'air qu'elle me sifflait dans son bain

Je siffle et j'en bave des ronds de chapeau

Malheureux comme un Russe au Congo."

  Servir de chapeau signifie « couvrir », « assumer la responsabilité »

  Sur les chapeaux de roues (1928) veut dire « à toute allure »

 Le chapeau d’un article est le court texte qui précède un article ou un écrit (1907)

Chapeau la prof à double casquette!

 A mardi prochain pour une nouvelle page de

L’indispensable culture de l’accessoire

           Difficile de déterminer quand a réellement commencé mon aventure avec les chapeaux...

           Est-ce le jour de mon mariage, le 25 juin 1987, où j'arborais un bibi en velours camel chiné dans une brocante? Ou est-ce quelques mois plus tard au mariage de mon amie d'enfance  Mercédès où sans complexes j'avais posé un fez marocain sur ma tête pour  accessoiriser une tenue rouge et noir? Ou faut-il évoquer le premier chapeau que j'ai fait moi-même, celui que je portais le jour du mariage de mon frère à Salina? Bref je ne suis jamais allée à un mariage sans chapeau... Plus récemment , en juillet 2010, l'achat d'une série de cinq marottes chez un antiquaire qui liquidait son antre pourrait être une étape dans ma décision de faire des chapeaux, non plus pour moi mais pour les autres.

 Au mariage d'Isaure et Julien,toujours en juillet 2010, je me suis sentie encouragée par les compliments adressés au berlingot de sisal dont je m'étais chapeautée.

Finalement l'acte de naissance n'est-il pas le 20 août avec l'adoption du nom Catherine Chapeaute, résultat d'un long brainstorming, avec la création du blog grâce à l'enthousiasme de Laura et la réalisation des cartes de visite que je dois à ma soeur Raphaèle? C'est ça la magie des grandes maisons de famille que l'été remplit et rend bruissantes de la créativité de chacun. Merci donc à tous ceux qui m'ont permis de me lancer, à Arnaud qui accepte mes audaces, au grand-père de Julien qui m'a encouragée, à Laura, Raphaèle et à toutes celles qui porteront mes chapeaux ...